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Santé… Vous avez dit Santé ?


Vous êtes-vous déjà posé la question de ce qu’est « une bonne santé » pour vous ?

D’après l’OMS, l’état de santé est « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ».

Pour ma part, je considère que la santé englobe, en plus de ceux cités par l’OMS, d’autres aspects de la vie, tels que le bien-être émotionnel, une forme de sérénité amenée par une pratique spirituelle ou une éthique philosophique.

Je pense aussi que la notion de « bonne santé » est en grande partie subjective et qu’à ce titre, il est irréaliste de penser qu’il n’y a qu’une seule voie pour la conserver ou la recouvrer.

Les deux dernières années écoulées m’ont amenée à beaucoup me questionner… comme vous, j’imagine !
Et j’ai cherché à prendre du recul, autant que je le pouvais au vu des circonstances. Je vous livre ici, en toute humilité, le fruit de mes recherches et réflexions.

En faisant un zoom arrière pour regarder plus largement ce thème de la santé, je me suis rappelée qu'au fil des millénaires, et dans les différentes régions du globe, l’être humain a inventé, mis en oeuvre et fait évoluer différentes disciplines (des médecines, des pratiques de guérison, des prescriptions de modes de vie, …) pour se maintenir dans un état de santé suffisamment bon. Et j'ai constaté que ces pratiques, académiques ou populaires, empiriques ou scientifiques, publiques ou initiatiques, ont toujours reflété la vision du monde portée par le lieu et l’époque dans lesquels elles sont nées et ont évolué.

Bien sûr, à chaque évolution, chacune des sociétés humaines a considéré que ce qui vient d’être inventé est meilleur que ce qui a précédé. Jusque là, pas de souci : cela répond en effet à notre propension à nous améliorer, à trouver de nouvelles solutions plus adaptées à nos problèmes du moment.

Là où ça devient plus embêtant, c’est que la « nouveauté », le plus souvent, n’a de cesse de reléguer au rebut les connaissances ou pratiques précédentes, dans leur totalité, sans se poser la question de ce qui pourrait être conservé. On jette un peu « le bébé avec l’eau du bain », en quelque sorte…

Et, autre constat, selon les écoles de pensée, les conditions concrètes de vie, et le degré d’autonomie atteint par une population, la santé est plus ou moins remise aux mains de « spécialistes » : sages, anciens, autorités médicales, scientifiques, spirituelles, …

Au risque d’oublier que chaque personne, en premier lieu, a la main sur sa propre santé et son bien-être !


Et pourtant...


Avant de « tomber malade », notre corps nous envoie des signes d’inconfort ou de dysfonctionnement. Cela peut se traduire par une douleur, une difficulté physiologique, un blocage physique, mais aussi par un inconfort émotionnel, un état de stress excessif, ou encore un profond questionnement existentiel…

Bref, comme nous ne faisons qu’un avec notre corps, nos émotions et notre mental, les signes peuvent être de différentes natures.

A nous de les déceler, de les identifier, de les décoder et enfin, de les mettre à profit pour améliorer santé et bien-être.

Ainsi, avant de recourir à une aide extérieure, naturelle ou chimique, il semble bien que nous avons un rôle à jouer au quotidien dans notre santé et notre bien-être.

Les leviers que nous pouvons actionner peuvent paraître élémentaires : la manière dont nous nous nourrissons, la manière dont nous nous reposons, la manière dont nous faisons de l’exercice, la satisfaction que nous rencontrons dans notre vie, la qualité de nos relations avec nous-même, les autres et notre environnement au sens large.


Leviers élémentaires peut-être… mais constitutifs même de la vie !

De plus, dans toute société humaine certaines attitudes sont favorisées et d’autres découragées. Mais, en y regardant bien, on se rend compte qu’une part de ce qui est socialement prescrit est certainement favorable à la santé, comme une autre part l'est sans doute beaucoup moins. De même, ce qui est déconseillé peut l’être au bénéfice de notre santé… comme à son détriment. Tout cela évolue en fonction des priorités, croyances et choix de société.

Au final, de mon point du vue, je pense qu'aucune société ni personne ne détient la vérité absolue, pas plus dans la santé que dans d’autres domaines...


Alors, je formule le voeu que le temps soit arrivé de réexplorer notre vision de la santé, de prendre le temps, individuellement et collectivement, d’examiner et d'évaluer les solutions existantes (présentes, passées, locales ou non) pour esquisser une représentation de la santé plus globale et plus intégrative.


Et, à partir de là, que chacun de nous (re)prenne conscience qu'il est seul à vivre dans son corps au quotidien et, donc, de ce fait, la personne la plus légitime à prendre les décisions concernant sa propre santé.



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